La violence du contraste entre la première et la seconde partie est frappante. On découvre tout d'abord les aborigènes dans les années 50, vivant à l'écart des récents arrivants Blancs. Puis dans un second temps, les années 50 paraissent extrèmement éloignées et l'on voit comment une culture de sédentaire focalisée sur la technique peut, même en voulant "arranger" les choses, détruire un peuple nomade aux aspirations bien différentes.
Bref, un reportage à voir. Une association, Anako, à découvrir. Et des récits et réflexions de Monsieur et Madame Villemenot à lire.
A la fin du reportage on nous montre que certains vont dans le bush, et répète des gestes qui pourtant se perdent. Les choses changent mais certains finissent par renouer avec leur racine et intégrer d'une certaine manière leur façon de vivre au monde qu'on leur a imposé.Titou a écrit :Yo Joe,
Dans mon esprit c'est pas incompatible, au contraire. C'est se tourner vers l'avenir plutôt que de pleurer un passé disparu. La folie serait de croire qu'on peut remonter l'histoire et nier que tout a changé.
Il y a beaucoup de peuple ou de groupe de part le monde dans cette situation. Et aujourd'hui nombre d'entre eux arrivent, bien que difficilement, à renouer avec leur racine et à faire partager leur vision du monde et leur culture à notre société, et ce grace à une prise de consience grandissante de la condition humaine... Un peu dur d'expliquer le fond de ma pensée en quelque ligne, mais il me semble que le reportage ouvre des pistes.