Ouep belle synthèse, ça met des mot sur certains trucs qu'on sent sans pour autant pouvoir les expliquer facilement. Merci
"Un didgeridoo difficile à jouer n'est pas un bon didgeridoo"
Bouh le vilain Bob !! 100% pas d'accord !!!
Comme tu le dis tout est histoire de compromis entre toutes ces caractéristiques, alors je vois pas pourquoi la jouabilité échaperait à a règle. Faut savoir ce qu'on veut. Bien sûr c'est valable que pour les monstres, les didges extrêmes qui ont des caractéristiques qui font que la jouabilité en pâtit. Je doute pas que pour un bon didge au son "ordinaire" mais pas facile à jouer, Bob soit capable d'en faire une version qui se joue tout seul. Mais c'est même pas la question.
Ton article est très bien, j'insiste là-dessus parce que c'est tout une liste de critères objectifs pour juger un didge. Mais j'ai tilté sur le "10 secondes sont nécessaires pour juger un didge" je suis profondément pas d'accord non plus.
Je vais prendre l'exemple de Wallace, un didge fabriqué par un lutin souffleur (un de ses premiers) c'est pour résumer un gros châtaigner tordu d'1m80 fait un peu à l'arrache avec une embouchure de gros sale. J'ai jamais vraiment sû comment était sa colonne d'air vu qu'il fait une grosse douzaine de cm de diamètre tout le long mais que la paroi varie en gros entre 1 et 4cm d'épaisseur, un peu aléatoirement j'en ai peur. Et c'est un Si bémol. Si j'ai bonne mémoire tu l'as essayé au workshop d'Airvault
Ce didge, plein de gens vont le considérer comme mauvais, et si on teste un à un tes critères on se rend bien compte qu'il y en a un paquet qui laissent à désirer, dont la jouabilité, parce qu'au premier abord il est franchement injouable le bonhomme

Surtout si on reste 10 secondes dessus.
D'ailleurs son créateur et un peu tout le monde le délaissait au début, parce que très difficile à jouer. Par contre son bourdon est d'une richesse incroyable, niveau équilibre, harmoniques, tout, il a un grain de son et une présence magnifiques, et les vocalises on en parle même pas !
Jusqu'au jour où, des semaines plus tard, comme ça, on s'est rendu compte de ce qu'il avait à donner, et qu'il fallait pas essayer de le plier à notre jeu mais l'inverse, qu'en jouant différement il sortant des sons hllucinants. Moi par exemple j'arrivais pas à le jouer, jusqu'à ce qu'un soir j'aie un déclic, j'ai compris comment il marchait et je suis parti trèès loin avec... d'ailleurs j'en suis jamais revenu, c'était y a presque 2 ans et mon jeu a plus jamais été pareil après cette soirée
Encore une fois ton article est super parce qu'il s'applique à 95% des didges, et ça évitera aux gens d'acheter un didge trop n'importe comment, et ça permet aussi de bien expliquer à un didgmaker ce qu'on veut pour du sur mesure par exemple. Mais il faut surtout pas marginaliser les monstres. Question d'équilibre et de compromis comme tu dis oui mais après je pense que certaines émotions dans le jeu vont naître dans des didges extrêmes, des monstres qui font complètement l'impasse sur tout un tas de caractéristiques et qui ont tout un univers à apporter. Le compromis il passe aussi par là, c'est comme ça que l'instrument évolue. Bien sûr un joueur ne pourrait pas se permettre de jouer QUE sur des monstres, il faut de tout pour pouvoir évoluer techniquement, mais surtout faudrait pas les oublier !
Allez bonne continuation pour la suite de ta méthode !